Du temps de travail collectif reconnu dans le temps de service !

Travailler en équipe, imaginer des aides, pratiquer de la co-intervention… Si notre travail a évolué, comment à la fois le reconnaître, le faciliter, l’accompagner ? Le Sgen-CFDT s'appuie sur les dispositifs REP+ pour repenser l’équilibre de nos différentes missions dans notre temps de travail.

Reconnaissance du temps collectif

Actuellement, les écoles et collèges, en éducation prioritaire renforcée (REP +) bénéficient d’un allègement du temps de travail devant élèves. Cela permet d’avoir un vrai temps de travail collectif. Ainsi, les équipes peuvent élaborer des projets, résoudre des problèmes, faire du lien, échanger les pratiques.

Les retours de ces aménagements sont positifs. Ils nous montrent qu’au delà des indemnités financières, nécessaires pour reconnaître notre travail, la dimension du temps est centrale. Cela pour réfléchir à la qualité de nos missions, et à leur pénibilité parfois, notamment dans certains contextes.

Pour le Sgen-CFDT :

Il est essentiel que cette question soit posée en éducation prioritaire renforcée (où les conditions de travail sont spécifiques).

Mais cela devrait inviter à aller plus loin

Requestionner la carte de l’éducation prioritaire, notamment pour ne pas occulter le cas des écoles orphelines.

– Reconnaître de façon plus globale l’ensemble des missions des enseignants dont les temps de travail collectif. Ainsi, il faut repenser notre métier. Est-il possible d’imaginer des évolutions, sans aller jusqu’à des tensions parfois très difficile à vivre pour les équipes comme les enfants ?

Le Sgen-CFDT  sur le terrain

Le Sgen-CFDT Pays de la Loire, suit régulièrement les réseaux éducation prioritaire du département. Il accompagne actuellement des écoles dites orphelines dans leur demande de soutien.

L’école Mandela, par exemple, est située sur le territoire le plus défavorisé des Pays de la Loire. Elle n’est pourtant pas reconnue éducation prioritaire. Reçue plusieurs fois à l’Inspection Académique pour faire valoir leur situation, l’équipe se retrouve encore cette année dans l’attente d’une reconnaissance qui a minima, permette justement aux équipes de dégager des temps pour se réunir.