Le Ministère a lancé depuis un an un ensemble de travaux et de réflexions pour répondre aux enjeux et difficultés que peuvent rencontrer les directeur·trices d'école dans l'exercice de leur métier. Un groupe de travail s'est réuni à Angers le 8 octobre 2020 pour les directeur·trices 49.
En décembre 2019, un groupe de travail directeur·trices 49 s’était réuni à Angers. Groupe de travail resté en suspens pour les raisons que l’on connaît.
Directeur·trices 49 : des groupes de travail reportés
Le groupe de travail s’est à nouveau réuni ce matin jeudi 8 octobre. Autour du Directeur Académique, chacun derrière son masque, deux inspecteurs, un panel de directrices et de directeurs d’écoles (Trélazé, Cholet, Gennes, Blou…) et de représentantes et représentants du personnel (FSU, UNSA, FO et Sgen-CFDT). Comment faciliter le travail du directeur ? Pêle-mêle, voici les sujets abordés. Ce matin, on a parlé relation aux familles, « ça prend du temps », des outils de communication et des documents à remplir. On a parlé « Onde », « e-primo »… Les aides pour la direction, les services civiques (une aide, vraiment ?)… La formation des directeurs·trices, entre formation initiale et formation continue (relation aux familles, gestion des familles, etc). Évocation d’un poste de « directeur référent » au niveau départemental, prévu dès cette année scolaire (mais finalement reporté). On a aussi parlé pilotage des 108 heures. Etc.
Les revendications du Sgen pour les directeur.trices 49
Pour le SGEN-CFDT, il s’agit de faire entendre à la fois les revendications des personnels sur le « terrain » ainsi que le travail de la fédération auprès du ministère.
Garder les missions, réduire les tâches
Les missions définies par le référentiel métier de 2014 (pilotage pédagogique, relations avec les partenaires et assurer la sécurité des usagers de l’école) sont le fondement de la direction. Mais certaines tâches qui en découlent peuvent être déléguées : conciergerie, secrétariat, filtrage téléphonique, infirmerie… Le Sgen-CFDT revendique un emploi pérenne pour décharger la direction afin qu’il puisse se concentrer sur le cœur de son métier : les missions. Pour le Sgen-CFDT, il faut d’abord raisonner en terme de charge d’enseignement et de charge de direction avant de le faire en terme de décharge de direction. Ce changement de paradigme nous parait essentiel car il convient de regarder le travail du directeur, de la directrice sous toutes ses facettes et donc de quantifier le temps nécessaire pour le mener à bien.
Des décharges pertinentes
Le Sgen-CFDT estime que le nombre de classes ne doit pas être l’unique critère pour allouer une décharge. Il faut également prendre en compte :
- l’appartenance à un réseau d’Éducation Prioritaire
- la typologie de l’école – présence de dispositifs
- l’inclusion d’élèves à besoins particuliers
- le nombre de sites
Il faut regarder le travail réel de la directrice ou du directeur. Le quart de décharge doit commencer dès 3 classes. C’est à partir de ce nombre que la mission de pilotage pédagogique prend tout son sens. Dès lors la demi décharge serait portée à 6 classes. Il est également prioritaire de sécuriser la décharge des chargés d’école et directeurs et directrices de 2 classes, car celle-ci est trop souvent fonction des moyens de remplacement disponibles.
Directeur·trices 49, envoyez-nous vos demandes, témoignages pour les prochains GT
Pour en revenir au groupe de travail de ce matin à Angers, il se réunira (à priori) une fois par période. A suivre… N’hésitez pas à nous transmettre vos témoignages et vos revendications : dep49@sgen.cfdt.fr