Le Comité d'Hygiène de Sécurité et Conditions de Travail s'est réuni ce lundi 2 novembre 2020. Faisons le point sur quelques problématiques abordées (masques, personnes vulnérables, protection fonctionnelle, télétravail...).
Un temps pour commémorer
L’actualité, c’est évidemment l’assassinat de Samuel Paty. Le CHSCTA a débuté par un moment de silence en sa mémoire. Le DRH, monsieur Simon, a rappelé que la République était debout, debout contre tous les barbarismes. Au-delà de l’effroi que tout le monde ressent, les membres du CHSCT ont rappelé que la protection fonctionnelle devait être facilement accessible pour les agents et qu’elle ne devait pas être subordonnée à un dépôt de plainte. Pas facile, ensuite, d’aborder les sujets qui préoccupent pourtant, la protection des personnels en temps d’épidémie.
Le point sur les masques
Les masques « Dim ».
Il sont été retirés de la circulation au profit de masques de marque « Corèle ». Les membres du CHSCT ont émis plusieurs avis. Notamment l’un demandant qu’il y ait un suivi des personnels qui ont porté les masques « Dim » .
Les masques pour les personnes vulnérables.
Nous avons par ailleurs indiqué que les masques fournis aux personnes vulnérables avaient parfois été distribués après manipulation (retrait des boites)et donc dans un contenant différent de celui d’origine : cela suscite l’inquiétude. En effet, sur les boites, les mentions ne sont qu’en anglais, les références difficiles à identifier. De plus, la traduction de la première phrase est « Ceci n’est pas un dispositif médical ». Il y a de quoi s’interroger. Les représentants de l’administration ont assuré qu’une étude avait été menée et que les masques répondaient bien aux critères.
Les masques à lecture labiale.
Les services du Rectorat ont indiqué que des masques à lecture labiale étaient distribués pour les personnels malentendants et pour ceux en contact avec les personnels malentendants. Les membres du CHSCTA ont fait une demande de bon sens : que chaque personnel soit doté du masque le mieux adapté à sa situation. Par exemple, les infirmières pourraient ainsi être dotées de masques chirurgicaux FFP2. L’avenir dira s’ils ont été entendu.
La nouvelle liste des personnes vulnérables pouvant être placées en télétravail ou bénéficier d’ASA.
Et bien, c’est l’ancienne ! Celle du 5 mai 2020, enfin pour l’instant… En effet, le DRH a précisé que le conseil d’Etat avait suspendu un décret. Il a ajouté que, dans les meilleurs délais, de nouvelles dispositions seraient appliquées. En attendant, les dispositions antérieures s’appliquent. La circulaire reçue ce mercredi 4 novembre précise cependant les choses. N’hésitez pas, si vous êtes dans une situation décrite et que l’on vous oppose un refus pour le télétravail, à contacter le Sgen-CFDT afin de faire valoir votre droit. Dans ce contexte, il était important de demander que les collègues vulnérables qui n’avaient pu bénéficier d’ASA ( et pour certains avaient dû être en arrêt maladie, perdant ainsi un jour de salaire (carence) et amputant leurs droit à congé maladie) soient rétroactivement placés en ASA (Autorisation Spéciale d’Absence).
Dernière minute : la circulaire précisant quelles sont les personnes vulnérables vient de paraitre ce 10 nombre 2020. L’essentiel des informations se trouvent dans cet article.
D’autres éléments dans celui-ci.
Les risques psycho-sociaux liés aux télétravail
Ce point a aussi été abordé. En effet, le plan progressif de développement du télétravail, s’il permet d’endiguer l’épidémie, n’est pas sans représenter des risques pour les personnels. A cette occasion, Monsieur Sanchez, Conseiller Technique de service social auprès du Recteur, a rappelé que le service social était disponible et recevait encore et qu’il pouvait faire le lien avec d’autres dispositifs, notamment le réseau PAS (Prévention, Aide et Suivi) qui permet d’avoir le soutien d’un psychologue. Le prochain CHSCTA devrait avoir lieu début décembre. La date sera indiquée dès qu’elle sera connue sur l’agenda du site Sgen Pays de Loire