Pour les personnels des Greta et des GIP, le Sgen-CFDT lutte pour une équité de traitement

La crise du COVID a suscité beaucoup d’interrogations pour les personnels Greta et GIP. Comme sur bien d’autres sujets, n’être ni salariés du privé ni considérés comme des agents de l’Éducation Nationale comme les autres ne facilite pas les choses. Des questions restent encore sans réponse...

formateurs des gretaSécurisation des emplois et des ressources des Greta, garantie des salaires des personnels contractuels

Alors que des mesures étaient prises pour les salariés des organismes de formation privés placés en chômage partiel et que dans le reste de la fonction public les collègues ont travaillé à distance avec maintien du salaire, des questions se sont posées quant au maintien des postes et des traitements des contractuel·les des Greta et des GIP.

Les Greta et les GIP payent leurs salarié·es, sur des postes administratifs comme pédagogiques sur les recettes de leurs actions de formation. L’ajournement des actions dû à la crise sanitaire est venu impacter directement leur capacité à financer les postes.

Devant le flou du discours des directions qui nous étaient rapporté par nos militants, le Sgen-CFDT est intervenu directement auprès de la DGRH et de la DGESCO, pour que des directives claires soient transmises aux Académies sur le maintien des salaires par les Greta et pour une anticipation des risques financiers pour les Groupements.

Pour le Sgen-CFDT, le gouvernement qui contribuait au maintien des emplois chez les organismes concurrents devait aussi sécuriser les emplois des Greta par la mobilisation de contreparties financières du Ministère, des Académies.

Nous avons été entendus et n’avons pas eu de retour de difficultés sur le maintien des salaires.

Le Sgen-CFDT a toujours milité pour l’équité de traitement entre ces personnels contractuels relevant de l’autorité des académies et les autres personnels de l’Éducation nationale.

Décompte des heures de travail pendant la période de confinement

Notre deuxième inquiétude concernait le décompte des heures de travail pendant la période de confinement.

Le Sgen-CFDT a donc rappelé que leur compteur d’heures de travail annualisé, de 810 h pour les formateurs et de 1607 pour les autres, devait continuer de tourner pendant le confinement comme pour l’ensemble des salariés, et à raison de 18 h par semaine en cas de rupture dans l’activité.

Le Sgen-CFDT redoutait la tentation de certaines équipes de direction de Greta de reporter les heures d’activités non effectuées sur l’exercice suivant, d’imposer des baisses de quotité ou des congés forcées.

Nous continuons à affirmer que, selon les textes (Décret n° 2018-631 du 17 juillet 2018), le décompte s’effectue bien sur une période annuelle, que les contrats soient sur année civile, scolaire ou en CDI.

Le Sgen-CFDT restera attentif à ce que nos collègues contractuel·les des Greta et des GIP ne voient pas leurs conditions de travail se dégrader et devenir la variable d’ajustement de structures en difficultés.