AESH : bilan de la mobilisation du 20 novembre

Temps incomplets subis, non renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés : autant de raisons à l'origine du mouvement national des AESH le 20 novembre 2019.

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Voici les résultats de notre enquête flash auprès des AESH

Contrairement aux promesses gouvernementales pour une rentrée 2019 placée “sous le signe de la maturité et de la réussite”, les accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) vivent une dégradation de leurs conditions de travail : temps incomplets subis, non renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés.

Bilan de la journée de mobilisation du 20 novembre

Depuis la rentrée, un peu partout en France, les AESH s’organisent et se mobilisent. Malheureusement, la mobilisation n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Sur les réseaux sociaux sont invoqué les horaires choisis pour les rassemblements, le cumul de différents emplois, l’absence de communication (pas d’adresse mail académique, ou une adresse peu utilisée.

Les revendications de cette journée intersyndicale nationale

Avec l’intersyndicale nationale CGT Éduc’action, FSU (SNUipp, SNES, SNUEP), FO, SNALC, SE-UNSA, SGEN CFDT, SUD-EDUCATION, nous exigeons :

⇒ le réemploi de tou·tes les AESH ;

⇒ pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH … ;

⇒ le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH ;

⇒ l’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIALs ;

⇒ une véritable prise en compte du travail invisible. L’organisation des activités connexes doit être gérée par l’AESH ;

⇒ une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante ;

⇒ la fin du recrutement par les EPLE ;

⇒ la création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;

⇒ une revalorisation immédiate des salaires ;

⇒ la création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH.
Pour aller plus loin

Tract 20 novembre AESH_intersyndical_44

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